-Bienvenue chez nous
Bienvenue sur notre Blog de pensée politique. Bonnes lectures, bonnes indignations, bonnes réponses.
Que la Providence vous soit douce, La rédaction.
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Que la Providence vous soit douce, La rédaction.
Comme vous avez pu vous en apercevoir, le site europalinka n’est plus abondé depuis deux ans, mais avec un autre camarade, nous venons de fonder un nouveau blog, KOSMO. Kosmo, c’est quatre plateformes -magazine politique, chaine de web-docus, gallerie photo et librairie- pour penser et voir le monde commun. http://kosmopolis.unblog.fr/
Salut et joie,
La rédaction.
Quiconque a fait quelques humanités connaît l’ambiguïté de Louis Ferdinand Céline. On sait son antisémitisme, on connaît sa fuite avec le gouvernement de Vichy, on connaît vaguement le rejet dont il a fait l’objet, on a entendu parler de son exil Sigmaringen puis du Danemark mais l’on a lu le Voyage au bout de la nuit, on a lu Mort à crédit et Guignol’s band en faisant crédit à l’auteur de son époque, de son dégout après la première guerre mondiale et en goutant son style incroyable, ce crépuscule simple et sublime, cet horizon déchiré de crachat quotidien. Ayant trouvé ce texte par hasard, europalinka met à la disposition de ses lecteurs « L’école des cadavres » (1938) afin que chacun puisse se faire une juste idée de la haine qui habitait cet homme, de sa vision du monde. La préface à l’édition de 1942 renforce une de mes plus anciennes convictions que le lecteur aimable me permettra de formuler trivialement : même la plus abjecte merde a bonne conscience. Comment, pourquoi, avec quel incroyable talent et dans quelle langue, voilà ce que ce pamphlet crûment antisémite permet de penser.
Que faire de l’abstention et du vote blanc ? Comment réhabiliter le vote de refus, refus du choix ou refus du mode de régulation des conflits ? Voici une petite idée tirée d’un exemple parmi qui me concerne de près.
Dans Anthropologie politique, Georges Balandier propose une assertion fort simple : la meilleure ruse du politique, c’est de ritualiser la contestation. La cinquième république est à cet égard un régime extraordinairement rusé. Cependant, un problème subsiste. La ritualisation de la contestation détourne l’attention des transformations profondes du pouvoir politique.
Le parti des communes déclare sa fondation, ici et maintenant. Quiconque lira ces lignes participe de sa naissance. Ce parti n’est pas une association de consommateurs, ce n’est pas une vitrine publique pour des intérêts privés. Les communes sont d’une part un groupe de pression, d’autre part une matrice collective vouée à la discussion du bien commun. A terme, les communes ont vocation à devenir une société complète, ou plus exactement une culture politique qui fonde une société.
Ah, si la France était un oeuf shadok, la question de l’identité nationale ne se poserait plus du tout. Europalinka vous propose quelques réjouissantes promenades dans cet humour très très calme. De toutes façons, si ça ne vous fait pas rire, aucune importance, puisque, en bonne logique shadok, plus ça rate, plus ça a de chances de marcher.
C’est le titre d’un recueil de Robert Desnos que j’ai entre les mains et que j’ai l’intention de partager un peu. Habitué à la puissance inqualifiable du Corsaire Sanglot, je suis resté étonné par ces autres notes de Desnos, innocentes et habituées du terrible. Il nous dit : »quand la mort sur mon sein posera ses balances / J’espère, jours d’amour, que vous l’emporterez. Suivons-le un peu.
Ah, un sens aigu de la nostalgie,quelques larmes d’un patriotisme désuet, des mains de fée et de la poésie, voici les éléments d’une communion toute russe.